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Publié le : 06/08/2025 15:50:24
Dans de nombreuses cultures, encore aujourd’hui, ce contact immédiat et prolongé est considéré comme essentiel à la survie et au bien-être du nourrisson.
Le contact peau contre peau stabilise la température corporelle, régule la respiration, diminue le stress, et favorise la montée de lait. C’est une médecine naturelle, douce, gratuite — et pourtant encore trop souvent négligée.
Aujourd’hui, les hôpitaux encouragent de plus en plus le peau à peau dès la naissance, même (et surtout) après une césarienne ou une naissance prématurée. Ce moment suspendu calme le bébé, diminue les pleurs, stimule l’allaitement et accélère la colonisation microbienne naturelle.
Les bénéfices sont aussi émotionnels : le peau à peau active l’ocytocine, l’hormone de l’attachement, chez le parent comme chez l’enfant. Il devient alors le socle invisible de la relation naissante.
Le peau à peau est souvent associé à la mère… mais il est tout aussi bénéfique quand pratiqué par l’autre parent. Un père, une deuxième maman, un coparent peuvent créer ce lien tactile fort en posant le bébé sur leur torse nu, sous un plaid, dans un fauteuil ou contre leur cœur.
Ces moments créent une sécurité affective profonde, et permettent de répartir l’intimité du lien au sein de la famille.
Après les premiers jours de peau à peau statique, le portage en écharpe ou en sling prolonge ce contact de manière mobile. Il permet au bébé d’être contre son parent tout en découvrant le monde — un peu comme il le faisait dans le ventre.
Le bébé porté entend le cœur, ressent la chaleur, perçoit les mouvements, tout en étant contenu. C’est une prolongation sensorielle de la gestation, un espace où il se sent en sécurité, sans être isolé.
. Réduction des pleurs (jusqu’à -43 % selon certaines recherches),
. Meilleur développement moteur et postural,
. Meilleure digestion (diminution des coliques),
. Facilitation de l’endormissement,
. Renforcement du lien d’attachement.
Le bébé porté est souvent plus calme, plus éveillé, plus en lien.
. Garder les mains libres, tout en répondant aux besoins affectifs de leur enfant,
. Gagner en confiance parentale, en observant les signaux de leur bébé de près,
. Se sentir compétent et actif, même dans les moments de fatigue ou d’incertitude.
De nombreux parents parlent d’un sentiment de fusion et d’évidence lorsqu’ils découvrent le portage.
Il existe de nombreuses options : écharpe tissée, écharpe extensible, sling, porte-bébé physiologique…
L’essentiel est de respecter la position naturelle du bébé (dos arrondi, genoux plus hauts que les hanches) et de s’assurer que sa tête est bien maintenue.
Il est recommandé de tester différents systèmes (dans des ateliers ou auprès de conseillères en portage) pour trouver celui qui correspond à son mode de vie, à son confort et à son bébé.
Le portage n’est pas une mode récente. Partout sur la planète, des générations de femmes — et parfois d’hommes — ont porté leurs enfants avec les moyens du bord : tissu, foulard, couverture nouée, écharpe…
En Afrique de l’Ouest, on utilise le pagne dans le dos ; au Japon, l’onbuhimo permet un portage haut ; en Amérique latine, les rebozos font partie intégrante de la culture maternelle. Ces pratiques montrent à quel point le contact prolongé avec le bébé est une norme, pas une exception.
Dans beaucoup de sociétés traditionnelles, le savoir du portage se transmet naturellement, de mère en fille, entre sœurs ou voisines. Ce sont des gestes appris en observant, en essayant, en imitant.
En Occident, ces savoirs ont été mis de côté au XXe siècle, au profit d’objets techniques (transats, poussettes, berceaux séparés). Mais depuis les années 2000, on assiste à un retour au portage, encouragé par les recherches en neurosciences affectives et les mouvements de maternage proximal.
Porter, c’est bien plus que déplacer un bébé. C’est un mode relationnel : on s’adapte à ses signaux, on le garde tout près, on construit un lien de confiance et de sécurité.
Cette proximité physique développe aussi une écoute corporelle mutuelle : le parent ressent quand le bébé s’agite, transpire, se détend. Et le bébé, en retour, intègre les rythmes du corps de l’adulte.
→ Porter son bébé avec une maille douce comme la brassière Mistricotine, c’est prolonger le cocon de la naissance avec tendresse et raffinement.
On dit parfois qu’un bébé porté “ne voit rien” — c’est tout le contraire. Il voit le monde à hauteur de regard adulte, participe aux conversations, observe les gestes du quotidien.
Le portage n’enferme pas, il offre un monde rassurant et riche, à la bonne distance. Il développe l’attention conjointe, la curiosité, l’ancrage affectif.
Le peau à peau n’est pas réservé à la maternité. Il peut (et devrait) continuer à la maison, les premières semaines, voire les premiers mois. Il suffit de :
. s’installer confortablement, torse nu, bébé en couche ou body ouvert,
. le couvrir avec une couverture ou un vêtement souple,
. rester au calme, sans stimulation extérieure,
. se laisser aller à la lenteur et à la présence.
Ce moment peut devenir un rendez-vous quotidien, en fin de journée ou après le bain, propice au recentrage.
Voici quelques critères pour choisir un système adapté :
. Âge du bébé : pour les premières semaines, préférez l’écharpe extensible ou le sling,
. Saison : en été, un tissu léger ; en hiver, une écharpe tissée épaisse ou un manteau de portage,
. Niveau de confort du porteur : préférez une installation simple si vous débutez.
Il est souvent utile de se faire accompagner par une monitrice de portage certifiée, pour apprendre les bons gestes dès le départ.
Plus qu’un outil, le portage devient peu à peu une posture intérieure : celle de la proximité, de la réponse fine aux besoins, de l’observation aimante.
Il enseigne :
. à ralentir,
. à faire confiance à son corps,
. à écouter son bébé autrement,
. à porter sans s’oublier, avec justesse.
Porter son bébé, ce n’est pas seulement le transporter. C’est le relier au monde avec soi comme point d’ancrage. C’est lui dire, par le geste, avant les mots : “je suis là, je te tiens, tu peux grandir en paix”.
Le peau à peau et le portage ne sont pas des techniques. Ce sont des rituels d’amour, à réinventer chaque jour, dans la douceur, la fluidité, la conscience.
Pour accompagner ces instants précieux, les brassières en laine mérinos Mistricotine offrent un écrin de confort naturel, tricoté en France, pensé pour les peaux les plus délicates.